#Paris2024 : la facture sera-t-elle plus salée ?

Alors que la maire Anne Hidalgo se réjouit de la nomination de Paris pour accueillir les Jeux Olympiques de 2024, certains spécialistes tirent la sonnette d’alarme. En effet, depuis l’annonce de l’événement, nombreux sont les français s’inquiétant du revers de la médaille. 

Depuis que Paris a été choisie comme ville hôte pour les Jeux d’été de 2024, la ville a lancé des travaux afin d’amorcer les immenses constructions nécessaires pour accueillir au mieux l’événement. Un village olympique, un imposant centre nautique afin de recevoir toutes les épreuves aquatique à 130 millions d’euros… Tant de projets et d’infrastructures qui devraient sortir de terre. Mais à quel prix ?

La ville de Paris s’est fixée un objectif à ne pas dépasser. L’Etat a prévu 6,8 milliards d’euros pour l’événement. L’inspection des finances relève certaines difficultés et insiste sur le fait que le risque de dérapage budgétaire est plus important que prévu. Certaines infrastructures s’en trouvent menacées, comme celles mentionnées ci-dessus.

« Il existe de réels risques à la fois de non-réalisation dans des délais de certains équipements mais aussi de surcoûts importants », dénonce un rapport commandé par le gouvernement.

Pour certains, le budget initial de 6,8 milliards d’euros reste illusoire. En effet, si l’on reprend l’historique des divers villes hôtes des Jeux Olympiques d’été et d’hiver confondus, force est de constater qu’elles sont toutes de mauvaises élèves. Prenons plusieurs exemples : la Grèce a vu sa dette extérieure augmenter de 2% à 3% après le passage des Jeux. Les jeux de Pékin et Sotchi, eux, ont dépassé tout entendement avec un coût d’organisation de 40 milliards d’euros. Rio, elle n’a guère fait mieux et a aussi dépassé son budget, ce qui avait crée la polémique dans le pays.

A contrario, des villes comme Barcelone ont su tirer profit de leur investissement. La seconde capitale d’Espagne avait organisé les Jeux en 1992. Bien qu’ils aient été un gouffre les efforts fournis pour les organiser avaient permis à la ville de se développer quelques années plus tard.

Pour la France, la question principale est de savoir à combien vont se chiffrer exactement les Jeux. La version finale du projet doit être remise en juin prochain au Comité International Olympique.

 

 

 

 

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