Le géant français de la distribution Carrefour, a annoncé qu’il allait procéder à un vaste plan social, qui prévoit notamment la suppression de 2400 emplois sur le sol français.
L’information de premier plan avait été dévoilée en avant première, par les journalistes du Figaro, qui y avaient eu accès, mais les employés de Carrefour espéraient encore qu’il s’agisse d’une désinformation.
Les difficultés financières du groupe n’étaient pourtant pas un secret et on s’attendait à des suppressions de postes, mais pas dans ces proportions.
Ainsi, pour son vaste plan «Carrefour 2022», qui vise à sauver le groupe de la faillite, Carrefour veut entamer sa mue numérique et se tourner de plus en plus vers l’internet. Mais pour effectuer ces investissements, il faut réaliser des économies par ailleurs, d’où les 2400 emplois détruits.
Ce plan a été présenté au public lundi 22 janvier, par le PDG du groupe, Alexandre Bompard, en personne. Les porte-paroles du groupe ont ainsi déclaré :
«En Ile-de-France, les [douze] sites de siège seront rationalisés, ce qui implique la fermeture du siège corporate de Boulogne et l’abandon du projet de construction d’un nouveau siège de 30 000 m² en Essonne. […] Un plan de départ strictement fondé sur du volontariat sera proposé au siège en France, sur un effectif total de 10.500 salariés. […] Il n’y aura pas de départ contraint».
La mise en place prévue de ce plan devrait être lancée lors de l’été prochain. Dès l’annonce de ce choix, l’action de Carrefour a gagné 4,44% en Bourse.
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