Selon l’observatoire annuel de la Banque de France, la fraude a régressé de 54 millions d’euros en 2017, malgré une hausse continue du nombre d’échanges monétaires.
En utilisant une carte bancaire ou en privilégiant le prélèvement ou le virement pour leurs transactions, les consommateurs diminuent nettement les risques d’être victimes de fraudes. Une amélioration de la situation grâce à une prise de conscience de l’ensemble des acteurs économiques : les pouvoirs publics, les commerçants, les professionnels, les associations de consommateurs. « Nous voyons une baisse du taux de fraude dans les paiements sur Internet, grâce aux SMS d’identification. Sur les prélèvements et les virements, ce sont les moyens de paiements les plus sûrs de tous », se félicite François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Le taux de fraude sur les virements est infime : 0,0003%. Et pour les cartes bancaires, la fraude n’a jamais été aussi basse sur les dix dernières années.
Cependant, la fraude aux chèques volés ou falsifiés a fait un bond de 9% en 2017, avec près de 300 millions d’euros détournés. À tel point que les chèques sont considérés comme « un refuge pour fraudeur ». « Il y a des montants moyens de plusieurs milliers d’euros mais il y a pu avoir des fraudes plus importantes. Les Français restent attachés à la possibilité de payer par chèque et cela va demeurer », s’inquiète le gouverneur de la Banque de France. Il milite pour l’accélération de la mise en place d’autres moyens de paiement pour éviter cette fraude.
« Il faut développer de plus en plus des moyens alternatifs dont le virement instantané entre particuliers que les banques sont en train de développer », explique François Villeroy de Galhau.
Laissez un commentaire