Le conseil d’administration de Renault va être réuni « au plus vite », a déclaré hier le constructeur automobile après l’arrestation de son PDG Carlos Ghosn au Japon pour des malversations financières.
Le titre Renault a chuté de plus de 10% à grande vitesse à la Bourse de Paris à la suite de l’arrestation de Carlos Ghosn. Les informations ont été transmise par le quotidien japonais Asahi Shimbun qui explique que « Le parquet de Tokyo a demandé lundi soir » à monsieur Ghosn «de se rendre volontairement dans ses locaux pour des soupçons de violation de la loi. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré la totalité de ses revenus ».
Bruno Le Maire a déclaré sur franceinfo que Carlos Ghosn ne pouvait plus actuellement diriger l’entreprise dans laquelle l’Etat détient 15% des parts. Le ministre a précisé : « En revanche, nous n’avons pas demandé le départ formel de M. Ghosn du conseil d’administration pour une raison qui est simple, nous n’avons pas de preuve et nous sommes dans un Etat de droit ».
Le président Macron s’est exprimé depuis la Belgique où il est en visite officielle. Il a assuré que « L’Etat, en tant qu’actionnaire (de Renault), sera extrêmement vigilant à la stabilité de l’alliance et du groupe ».
Sur Bloomberg TV, Mitsuo Shimizu, stratège en actions chez Aizawa Securities à Tokyo explique que « La plus grande préoccupation est de savoir si l’alliance avec Renault et Mitsubishi Motors fonctionnera encore réellement ». Il craint que « Si ce n’est pas le cas, les effets de synergie et de réduction des coûts vont probablement s’estomper ».
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