Le géant de l’internet chinois Alibaba autorise désormais des fournisseurs étrangers à vendre des produits via AliExpress, sa filiale de commerce en ligne en forte croissance. Pour l’heure, cette ouverture à l’international ne concerne que les vendeurs de quatre pays que sont la Russie, l’Espagne, l’Italie et la Turquie.
D’après des informations du Financial Times, le géant chinois de l’e-commerce Alibaba autorise depuis début 2019 l’accès sur sa marketplace aux vendeurs provenant de quatre pays que sont l’Espagne, l’Italie, la Turquie et la Russie.
Une initiative au moment où sa croissance marque le pas
C’est la première fois que les fournisseurs étrangers sont autorisés à vendre des produits via AliExpress. Auparavant, le service était réservé aux détaillants chinois, dans près de 150 pays. Cette ouverture aux vendeurs étrangers vise en premier lieu à renforcer la position du géant chinois du commerce en ligne sur ses marchés mondiaux avec une offre locale, afin de mieux concurrencer Amazon, le grand rival américain, propriété de Jeff Bezos.
En autorisant l’accès à des vendeurs locaux compétitifs qui désirent développer leurs activités et leur visibilité grâce à sa plateforme mondiale, la firme de Jack Ma entend également intensifier sa croissance. Celle-ci a commencé à ralentir, même si AliExpress a enregistré une augmentation de ses ventes de 94% en 2018.
Une ouverture aux fournisseurs français d’ici la fin d’année
Toujours selon le Financial Times, bien que cette offre internationale d’Alibaba ait débuté cette année, le groupe enregistre déjà une « bonne base » de petites et moyennes entreprises dans les quatre pays autorisés à vendre des produits sur AliExpress. Le géant chinois du commerce sur internet prévoit ensuite de déployer son service de « local à global » dans davantage de pays, après ces quatre premiers marchés pilotes. En ce qui concerne la France, l’intégration des vendeurs locaux sur AliExpress se fera probablement d’ici la fin de l’année.
S’installer là où personne n’a encore posé son « shop »
En tout cas, la société chinoise de commerce en ligne a indiqué qu’elle comptait s’installer sur tous les marchés qui n’ont pas encore été exploités par ses concurrents, parmi lesquels le très gourmand Amazon.
Le déploiement d’AliExpress à l’international s’inscrit dans la stratégie globale de mondialisation d’Alibaba, qui a également racheté Lazada, en Asie du Sud-Est, et pris des participations dans Tokopedia, en Indonésie, et dans Snapdeal, en Inde.
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