Le fantasque dirigeant américain d’entreprise sollicite une nouvelle attribution d’actions auprès des administrateurs de Tesla, son constructeur automobile électrique, afin dit-il, d’en faire une référence dans le secteur de l’IA.
Elon Musk tente de renforcer son emprise sur Tesla, la firme de véhicules électriques dont il est le principal dirigeant. Le milliardaire de 52 ans également à la tête du réseau social X (l’ex-nom de Twitter), souhaite notamment obtenir plus de droits de vote.
Cela passe notamment par une nouvelle opération d’attribution d’actions. Autrement dit, une rémunération consistant à octroyer des titres de propriété d’une entreprise à certains salariés, notamment les dirigeants.
Une façon pour l’entreprise de motiver ses équipes en leur donnant la possibilité de bénéficier de la hausse potentielle du cours de l’action à l’avenir. Dans le cas de Musk, cela revient à faire augmenter sa participation au sein de Tesla au-delà des 13% détenus actuellement.
Une exigence de 25%
Il souhaite notamment que cela soit porté à 25% au minimum. De quoi lui offrir davantage de droits de vote et plus de marge de manœuvre pour développer l’industrie de l’intelligence artificielle au sein du constructeur automobile.
« Je me sens mal à l’aise de faire de Tesla un leader dans le domaine de l’IA et de la robotique sans détenir environ 25% des droits de vote. Assez pour avoir de l’influence, mais pas trop pour que je puisse être renversé », a indiqué le chef d’entreprise sur X.
« À moins que ce ne soit le cas, je préférerais développer des produits (de l’IA) en dehors de Tesla », a poursuivi celui qui détient par ailleurs depuis juillet 2023, une startup d’intelligence artificielle baptisée xAI et censée rivaliser avec le créateur de ChatGPT, OpenAI et les autres.
Des actions exploitées au bénéfice de Twitter
« Avec 25%, cela signifie que j’ai de l’influence, mais que je peux être renversé si deux fois plus d’actionnaires votent contre moi plutôt que pour moi. À 15% ou moins, le ratio pour/contre pour me renverser rend une prise de contrôle par des intérêts douteux trop facile », a ajouté Musk.
Il possédait pourtant suffisamment d’actions au sein de Tesla pas plus tard qu’en octobre 2022. Mais sa décision de racheter Twitter cette année-là a eu raison de son contrôle actionnarial. Et pour cause, il a dû vendre près de 40 milliards d’actions afin de financer l’opération chiffrée à 44 milliards de dollars.
« Alors pourquoi avez-vous vendu plus d’actions Tesla pour acheter Twitter en sachant les conséquences ? », lui a demandé un abonné sur X.
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