A l’issue d’une période d’essai réussie dans des crèches et une longue étude sur la faisabilité du produit, l’association d’insertion Régie Urbaine d’Angoulême s’est lancée récemment dans la vente de couches lavables, une alternative prometteuse aux couches jetables. L’association dit être à la recherche d’un produit éthique et sans danger.
Un produit plus économique et écologique
Après avoir testé, avec satisfaction, le produit dans des crèches et avoir mené une longue étude sur sa faisabilité, l’association d’insertion Régie Urbaine d’Angoulême vient de se lancer dans la vente de couches lavables. Celles-ci ont l’avantage d’être plus écologiques et éthiques que les couches jetables.
En général, un bébé utiliserait entre 4000 et 5000 couches pendant deux ans et demi. Les couches jetables représenteraient ainsi un budget moyen de 1 000 € par enfant pendant cette période. Or, il faut environ une vingtaine de couches pour pouvoir satisfaire les besoins d’un enfant pour la même période, selon l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). L’ADEME estime en outre que le coût d’achat d’un lot de couches lavables et de son entretien (lavages, séchage…) s’établit à 600 € par enfant. Comparaison faite, les couches lavables sont largement plus économiques et de surcroît écologiques car les parents ne seront plus obligés de se débarrasser d’une tonne de couches.
Des appels d’offre pour développer le business dans la région
Les produits de l’association d’insertion Régie Urbaine d’Angoulême sont fabriqués dans son atelier local par trois (3) personnes recrutées pour l’occasion et formées à la couture. Sur chacune des couches lavables, l’on retrouve deux éléments dissociables, à savoir l’enveloppe extérieure, que l’on ajuste à la taille du bébé, et le lange que l’on glisse à l’intérieur et que l’on peut changer, si besoin. Pour le moment, les couches de l’association sont vendues à 33 euros l’unité avec un forfait de 9 euros pour le nettoyage.
L’association d’insertion Régie Urbaine d’Angoulême est aujourd’hui dans l’attente de deux appels d’offres pour des crèches dans les agglomérations de Périgueux et d’Angoulême. Si ces appels se concrétisent, elle compte fabriquer plus de 2.500 couches et employer plus de personnes. Et peut-être pensera-t-elle aussi à baisser le prix du produit pour le rendre plus accessible aux familles de la zone.
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