Le 29 juin 2019, en marge du G20 à Osaka, Donald Trump a annoncé autoriser Huawei à utiliser à nouveau des technologies américaines pour ses produits. Mais ce sera seulement en partie puisqu’il ne s’agit que de composants « disponibles massivement dans le monde entier », selon le président du Conseil économique national américain Larry Kudlow.
Donald Trump n’est pas très explicite
Donald Trump a décidé de desserrer un peu l’étau autour de Huawei. Le vendredi 29 mai, lors du sommet du G20 au cours duquel il a rencontré Xi Jinping, Donald Trump a annoncé une legère détente avec la Chine et Huawei. Le président américain a aussi assuré que les négociations allaient reprendre entre les Etats Unis et la Chine et que la menace d’une taxe de 25% sur les importations chinoises était suspendue pour l’instant. Cependant, comme c’est bien souvent le cas, la déclaration de Donald Trump n’est pas très explicite. Sur quels produits porte l’amnistie partielle du président américain ?
Huawei n’est pas sorti d’embarras
Selon le président du Conseil économique national américain Larry Kudlow, l’autorisation de se procurer des biens américains s’applique uniquement aux produits « disponibles massivement dans le monde entier ». Reste à savoir quels matériels rentrent dans cette catégorie. Huawei pourrait-il désormais traiter avec Google pour la licence Android, qui n’est pas un service « disponible à grande échelle » ? Pourrait-il aussi à nouveau utiliser SoC Kirin, un autre composant essentiel fabriqué par ARM ?
« Les préoccupations de sécurité nationale resteront primordiales »
Larry Kudlow explique que la marque va devoir se fournir du matériel US via l’obtention de licences décidées au cas par cas. C’est par exemple le cas des semi-conducteurs, dont il va pouvoir s’approvisionner de nouveau auprès d’entreprises américaines. Il précise que « Les préoccupations de sécurité nationale resteront primordiales ». Il n’est donc pas question de réinviter Huawei sur le marché des équipements 5G aux Etats Unis. Aussi, la marque demeure sur la liste des Entités considérées comme à risque pour la sécurité nationale américaine.
Huawei avait été étranglé en mai dernier
En mai dernier, le locataire de la Maison Blanche avait prononcé un Executif Order qui a immédiatement et lourdement impacté les activités du géant chinois de la tech. Huawei a été frappé d’une interdiction de traiter avec les sociétés américaines, ses principaux fournisseurs. Ce sont entre autres Google, Intel, Microsoft ou encore ARM. La marque chinoise a été également placée sur la liste des Entités considérées comme à risque pour la sécurité des Etats Unis.
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