Pulvérisateur : EXEL Industrie va fermer des usines dans le cadre d’une réorganisation

Un tracteur dans un champ de blé

 

Après son pôle betteravier, EXEL Industrie va fermer des usines pour se réorganiser et mieux se positionner comme un acteur majeur de l’agriculteur de demain. Plusieurs marques devraient ainsi disparaître Caruelle, Seguip mais également Thomas, Fischer et Loiseau. Le groupe leur prépare des alternatives sous formes de produits et services.

EXEL Industrie fait face à un contexte économique très difficile. Pour suivre à cette période, le groupe a entériné un nouveau plan de restructuration. Celui-ci prévoit la réorganisation totale du fabricant, à travers notamment la fermeture de plusieurs usines et la disparition de marques historiques telles que Caruelle, Seguip, Thomas, Fischer et Loiseau.

Les sites de Noyers-Saint-Martin et de Saint-Denis de l’Hôtel concernés

Guerric Ballu, Directeur Général du groupe Exel Industries a expliqué la stratégie de son groupe jeudi matin dans un communiqué de presse. Il indique qu’« Accompagner la transition agroécologique impose de nous restructurer ». C’est seulement par cette voie qu’EXEL Industrie peut se « positionner en acteur majeur de l’agriculture de demain ». « C’est pourquoi nous regrouperons nos activités françaises sur des Centres de Compétences de production et de recherche, ce qui va impliquer la fermeture des sites de Noyers-Saint-Martin (Matrot) et de Saint-Denis de l’Hôtel (Caruelle, Seguip, Nicolas, Thomas), dont les activités seront transférées partiellement vers Beaurainville (62) et Epernay (51) », annonce-t-il. Le Directeur Général précise que « Ces décisions sont portées par la famille Ballu et le conseil d’administration, et sont préalablement soumises au respect de toutes les procédures légales de consultation des partenaires sociaux et de validation par les autorités administratives ».

« La commercialisation sera progressivement arrêtée »

Le plan de restructuration condamne des marques historiques du groupe comme Caruelle, Seguip, Thomas, Fischer et Loiseau, dont la production devrait s’arrêter. « La commercialisation sera progressivement arrêtée, mais nous offrirons des alternatives ‘ Produit’ et ‘Service’ performantes s’inscrivant dans la continuité des valeurs développées par ces marques historiques. » a promis Guerric Ballu. Il ajoute que l’activité Grande Culture sera représentée d’une part par les marques Evrard, Matrot et Berthoud, sur le segment des produits et services « Haut de Gamme » ; d’autre part les marques Hardi et Tecnoma, destinées au cœur de marché.

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