Plus de 260 000 emplois ont été créés en 2019, soit une hausse de 70 000 postes par rapport à 2018, a indiqué cette semaine le journal Le Monde. Ce bon chiffre est combiné à un chômage qui était, au milieu de l’année, à son plus bas niveau depuis 2009, soit 8,5%. Ce qui illustre pour la France, une conjecture encourageante qui devrait se poursuivre.
Les embauches devraient se maintenir l’année à venir
C’est l’embellie pour la France au niveau de l’emploi. Cette année, plus de 260 000 postes ont été créés, soit une hausse de 70 000 postes par rapport à 2018. Quant au chômage, il a atteint mi-2019 son point le plus bas depuis dix ans, soit 8,5%. Selon le journal Le Monde, qui révèle une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les embauches devraient se maintenir l’année à venir, bien que plus faiblement, tout comme la baisse du chômage, qui pourrait diminuer de 0,1% par trimestre en 2020. Cette embellie concerne différentes tranches d’âge, notamment les jeunes, dont le taux de chômage a baissé de 2,3% chez les moins de 24 ans. C’est moins 0,6% pour les 25-49 ans. Cependant la situation s’inverse au-delà de 50 ans, avec une hausse de 0,1% du taux de chômage chez les séniors, de plus en plus nombreux.
La croissance économique va atteindre 1,3% en fin d’année
Cette croissance de l’emploi s’explique par un accroissement de l’activité dans les entreprises, qui doivent embaucher pour répondre à la demande, faute de gains de productivité suffisants. En conséquence, la croissance économique devrait atteindre 1,3% en fin d’année, selon l’Insee qui met également en avant les bienfaits du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), ce qui a permis de créer 30 000 emplois en 2019.
Presque tous les secteurs ont bénéficié de l’embellie, notamment l’industrie, qui recrute à nouveau depuis 2018, après une quinzaine d’années de décrue quasi ininterrompue. En 2019, comme en 2018, environ 12 000 emplois ont été créés dans les entreprises industrielles, surtout dans le secteur agroalimentaire. La même courbe s’observe pour la construction, une activité qui avait perdu massivement des emplois entre 2009 et 2016. D’après Le Monde, l’approche des élections municipales de mars 2020, ainsi que les grands projets, comme le Grand Paris Express, ne seraient pas étrangers au dynamisme du secteur qui a créé 41 000 emplois en 2019.
Le secteur tertiaire en locomotive
Mais la locomotive de l’emploi reste le tertiaire, et tout particulièrement les services marchands aux entreprises (conseil, services informatiques, ingénierie, juridique…) avec 167 500 emplois nouveaux cette année. Du côté de l’emploi non marchand, la baisse du nombre de bénéficiaires de contrats aidés se traduit par seulement 14 000 postes supplémentaires sur l’ensemble de l’année.
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