Un protocole a été trouvé vendredi entre les acteurs du secteur agro-alimentaire et l’État, permettant la réouverture de certains marchés primeurs sous conditions strictes. Mais la décision, si elle peut être appuyée par les maires, reviendra aux préfets.
Les marchés ouverts ou de plein air
Les acteurs du secteur agro-alimentaire et l’État ont trouvé un protocole permettant la réouverture de certains marchés primeurs sous conditions strictes. Ce « protocole de bonnes pratiques pour les marchés », validé par les ministères de la Santé, de l’Agriculture, Bercy et l’Intérieur, a été établi par la FNSEA et la fédération nationale des marchés de France. Il détaille les conditions permettant une réouverture de certains marchés primeurs, qu’ils soient couverts ou de plein air.
« Il doit permettre aux préfets et aux maires d’accorder les autorisations d’ouverture des marchés alimentaires qui répondent à un besoin d’approvisionnement de la population, en leur donnant la capacité de vérifier si les conditions de leur organisation sont propres à garantir la santé des personnes », a souligné la FNSEA.
Ce que prévoit le protocole
Le protocole stipule notamment que les maires devront veiller à l’extension de l’implantation du marché afin de mieux séparer les étals. Aussi, les horaires devront être organisés pour éviter les pics de fréquentation et le marché ne devra accepter qu’un seul membre d’une même famille à la fois. En outre, l’on n’autorisera que les étals alimentaires, tandis que les entrées seront filtrées et contrôlées par du personnel prévu par les commerçants.
Par ailleurs les autorités s’appliqueront à réguler l’arrivée des personnes dans le marché afin de pouvoir respecter les consignes d’espacement au minimum d’un mètre entre les clients. Par ailleurs, les clients auront obligation de réaliser une friction hydroalcoolique des mains à l’entrée et à la sortie du marché et devront se contenter d’un sens de circulation unique obligatoire à l’intérieur du marché. Enfin, le commerçant doit servir les clients à l’aide d’ustensiles et pinces à usage multiple dédiées et le client n’a pas le droit de toucher les produits etc….
La décision finale revient aux maires et préfets
« Grâce à ce protocole, il est possible de concilier les deux priorités, d’une part garantir la sécurité sanitaire pour la population, y compris les professionnels et leurs salariés, et d’autre part assurer la mission d’approvisionnement de la population en produits frais », a dit encore la FNSEA.
Les maires et les préfets doivent maintenant utiliser ce guide pour rouvrir les marchés locaux qu’ils soient ouverts ou fermés quand les conditions sont réunies.
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