L’impact du Covid-19 sur les individus, les communautés et les organisations augmente rapidement. Les mesures sanitaires prises pour freiner le virus ralentissent l’exécution des projets d’investissement en cours.
Bien que l’impact du Covid-19 sur le secteur de l’investissement ne soit pas aussi prioritaire et important que la protection de la santé et du bien-être des individus, il est important que les professionnels de l’investissement savent faire face aux conséquences. Lorsque les gens se lancent dans l’investissement, ils espèrent que les professionnels de l’investissement travaillent avec diligence pour protéger leurs portefeuilles en ces temps de turbulence.
La pandémie du Covid-19 entraîne une forte volatilité du marché ainsi que des changements significatifs dans la valorisation des actifs sur une base quotidienne. Cela peut également changer la façon dont certains gestionnaires de placements gèrent leurs opérations. Il est donc important que les gérants réfléchissent à la manière de repositionnement des portefeuilles d’investissement. Ainsi, ils doivent savoir rassurer les investisseurs sur le fait que l’entreprise gère la volatilité de manière professionnelle et dans des délais courts.
Bien que les rapports d’analystes ne soient certainement pas la seule source d’informations pour éclairer les décisions d’investissement, ils en sont une importante. En outre, la manière dont les rapports d’analystes sont utilisés varie également considérablement d’une entreprise à l’autre. En analysant divers rapports diffusés entre le 1er janvier et le 6 mars 2020, seul un petit pourcentage a mentionné l’impact du Covid-19. Parmi les rapports qui ont été examinés par Deloitte, un cabinet d’audit et de conseil multinational, 28% ont mentionné que le rapport était négatif. 52% ont déclaré que le rapport était positif et 20% étaient neutres. Il semble donc que de nombreux analystes n’aient pas perçu l’épidémie comme un déclencheur de baisse pour les actions.
De nombreuses personnes se dirigent vers l’investissement en bourse et se demandent ce qu’il faut savoir pour choisir la bonne action. En effet, il s’agit d’analyser l’actualité de l’entreprise ainsi que les rapports financier diffusé par les analystes. Vivendi, le groupe français spécialisé dans les contenus, les médias et la communication, dirigé par Arnaud de Puyfontaine, par exemple, a réussi à garder sa croissance à long terme malgré les effets de la pandémie. Le dernier versement de dividende du groupe Vivendi à ses actionnaires représentait une rentabilité de 3%.
Le fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta a également réussi à maintenir ses activités durant la crise. Spécialisé dans le private-équity (capital-investissement), HLD connaît un développement constant, avec un portefeuille de 18 entreprises cumulant un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros, et une croissance annuelle moyenne de 12%.
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