De Beers Cullinan Blue, le diamant de tous les records

Le joyau sorti des terres sud-africaines devrait repartir en avril contre une somme jamais obtenue pour une pierre précieuse de cette catégorie. Tant la pureté de sa couleur et son poids tutoient la perfection.

De quoi s’agit-il ?

C’est un diamant unique en son genre à tous points de vue. D’abord par son poids rarissime. La pierre brute découverte en avril 2021 dans la mine sud-africaine de Culliman pesait en effet 40 carats environ. Achetée par le diamantaire De Beers et son partenaire Diacore contre 40 millions de dollars, elle a été travaillée afin de la débarrasser de ses impuretés.

Les mois de polissage ont révélé un autre de ses attributs exceptionnels : sa couleur bleu vif estimée par la très sérieuse Gemological Institute of America comme étant une des plus pures possible. La merveille de 15,10 carats combine désormais tous les charmes pour susciter de l’attraction.

Combien pourrait-il valoir ?

De Beers Cullinan Blue est le premier diamant de sa couleur à atteindre 15 carats. Avant lui, seules cinq autres pierres précieuses du même type ont dépassé 10 carats dans l’histoire. Bruce Cleaver, patron de De Beers dont on ne saurait dire que l’expertise en la matière remonte à hier, a même affirmé à cet effet qu’il s’agit d’un des meilleurs diamants jamais vus par son entreprise à plus de 130 ans d’histoires.

C’est dire les caractéristiques uniques du joyau que la maison Sotheby’s à la responsabilité de mettre à l’encan le 27 avril en marge de la semaine du luxe à Hong Kong. Avec la quasi-certitude que les enchères voleront très haut. Le chiffre de 48 millions de dollars est d’ores et déjà évoqué comme estimation minimum par la multinationale américaine. De quoi l’inscrire très haut dans la hiérarchie des pierres précieuses bleues les plus chères de l’histoire. Le titulaire du trône dénommé Oppenheimer a été cédé à 57,5 millions de dollars en 2016 par Christie’s pour 14,62 carats seulement.

Pourquoi les gens s’y intéresseraient-ils ?

Malgré la crise du Covid, les collectionneurs sont prêts à débourser d’énormes sommes pour assouvir leur désir du luxe. Ce qui fait de ce secteur, un des gagnants de la pandémie. Il n’y a qu’à voir les chiffres d’affaires annoncés par les acteurs, dont LVMH par exemple, récemment.

L’industrie du diamant que Bruce Cleaver espère toujours autant florissante durant les prochains mois, peut elle compter sur un marché asiatique particulièrement intéressé. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Sotheby’s a choisi ce milieu pour proposer De Beers Cullinan Blue aux enchères.

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