Apple a vu son titre plonger ces derniers jours, entraînant dans son sillage nombre de groupes de groupes ayant des intérêts à Pékin. En cause, la restriction annoncée de l’utilisation de l’iPhone dans certains organismes étatiques.
C’est l’hémorragie chez Apple. Pour la deuxième fois consécutive ce jeudi, les actions de l’entreprise californienne ont baissé, portant à 6,8% cette chute au cours des dernières 48 h. à l’origine de cette situation en passe, selon le Wall Street Journal (WSJ), de faire fondre de 200 milliards de dollars la capitalisation boursière du groupe, figure le contexte chinois.
Le quotidien américain spécialisé dans l’information économique entre autres a révélé mercredi 6 septembre, citant des sources proches du dossier, que le personnel des agences gouvernementales chinoises a reçu l’ordre de bannir les téléphones de la marque à la pomme, notamment au travail.
Effet d’entraînement
Aucune raison n’a été dévoilée quant à cette décision qui devrait s’étendre à de multiples structures étatiques. Mais la rivalité constante États-Unis-Chine reste une des hypothèses les plus plausibles. Les conséquences de cette directive se font en tout cas d’ores et déjà sentir hors de la Chine.
Et elles n’affectent pas seulement Apple. « Le Nasdaq est en train de sombrer », a indiqué Edward Moya, analyste auprès de la plateforme de trading OANDA Corporation, cité par le Wall Street journal.
Il évoque une situation potentielle dommageable à une multitude de firmes technologiques américaines liées de près ou de loin à Pékin. « La croissance d’Apple dépend fortement de la Chine et si la répression de Pékin s’intensifie, cela pourrait poser un gros problème à un groupe d’autres entreprises », prévient-il.
Défi supplémentaire
Pour Apple, société la mieux valorisée au monde, c’est un défi supplémentaire. D’autant que le groupe basé à Cupertino prépare le lancement prochain de sa nouvelle gamme d’iPhones. Il reste à voir dans quelle mesure le marché chinois réagira à cette restriction gouvernementale.
Alors que le pessimisme émerge peu à peu de la situation, certaines voix veulent rester optimistes. À l’instar de Daniel Ives en service à la banque d’investissement Wedbush Securities qui voit à travers le vent de panique en cours une exagération.
Il confie en effet au WSJ que les ventes d’iPhone devraient être moins concernées par la restriction.
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