La Commission Européenne a ouvert une « enquête approfondie » sur le groupe Engie qu’elle soupçonne d’avoir mis en places deux montages financiers afin de limiter ses impôts.
Lundi 19 septembre, la Commission Européenne a publié un communiqué pour expliquer cette affaire. Elle y précise qu’elle « craint que plusieurs décisions fiscales anticipatives émises par le Luxembourg aient potentiellement conféré à GDF Suez (devenu entre temps Engie, ndlr) un avantage injustifié par rapport à d’autres sociétés, en violation des règles de l’UE relatives aux aides d’État ».
Le groupe énergétique français Engie est détenu à 33% par l’État français.
Ces opérations illégales auraient été réalisées au Luxembourg, avec la complicité des autorités locales.
La direction d’Engie s’est dit très sereine. « Engie s’engage à coopérer pleinement avec la Commission », a-t-elle précisé.
Même son de cloche du coté des autorités luxembourgeoises, qui assurent que « le Luxembourg estime qu’aucun traitement fiscal particulier ou avantage sélectif n’a été octroyé à des sociétés du groupe Engie à Luxembourg ».
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