Les pays membres du Fonds monétaire International (FMI) ont fait part d’importantes divergences concernant le sujet de la dette grecque. De quoi remettre en cause l’existence même de l’institution ?
La situation de l’économie grecque est dramatique. Le pays de Socrate cumule désormais une dette record de 310 milliards d’euros. Cette somme représente pas moins de 177% du PIB national grec.
Forcement, malgré les efforts monumentaux consentis par les gouvernements grecs, cette situation semble intenable et nombre de pays demandent un assouplissement des mesures d’austérité.
Ainsi, le FMI a publié un communiqué, lundi 6 février, pour s’exprimer en faveur d’un allégement de la dette grecque. Un communiqué qui porte en lui les effets de la discorde au sein du FMI, puisqu’il précise que « la plupart des directeurs ont jugé (…) qu’un allègement de dette supplémentaire pourrait être requis pour rétablir la viabilité de la dette », sous-entendant ainsi, que différents pays s’opposent à cette idée.
C’est le cas de l’Allemagne, qui estime que les Grecs doivent régler leurs dettes et se sortir eux mêmes d’une situation dont ils sont responsables. Angela Merkel a été très claire sur le sujet : l’Europe ne fera pas de cadeaux supplémentaires aux grecs.
Avec cette crise de la dette grecque jugée « totalement intenable » par les équipes du FMI, qui souhaitent que l’Union européenne aide plus ce pays, l’entente au sein du FMI connait une sévère entaille.
Affaire à suivre…
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