Les frustrés d’Elon Musk convoités par des entreprises de la tech ?

De nombreuses sociétés technologiques ont récemment annoncé leur intention d’accueillir d’ex-employés de Twitter désabusés par le style de management du nouveau propriétaire du réseau social.

Les anciens travailleurs de Twitter n’auront peut-être pas à se tracasser beaucoup pour rebondir. Certaines firmes de la tech se sont d’ores et déjà positionnées afin de les accueillir. En témoigne la dernière sortie de Katie Burke, patronne des ressources humaines de la société américaine de fourniture de logiciels HubSpot.

Elle a en effet ouvert ses portes la semaine écoulée, aux personnes désireuses de travailler dans un cadre promouvant la libre expression, y compris le désaccord. « Les grands leaders reconnaissent que le débat et le désaccord rendent meilleur », a notamment écrit la dirigeante, dans un message devenu viral sur le réseau social LinkedIn, égratignant au passage Elon Musk.

Style de management décrié

Celui-ci est en effet à l’origine d’un nombre de départ sans précédent de travailleurs depuis sa prise contrôle de Twitter fin octobre, dans une opération à 44 milliards de dollars. À ce jour, la plateforme de microblogging serait dépourvue de près de la moitié de ses 7 500 employés à travers le monde, selon Reuters.

Certains dont de hauts cadres ont été licenciés. D’autres en revanche ont tout simplement décidé eux-mêmes de quitter leur poste en réaction à un ultimatum lancé par Elon Musk. Le milliardaire également patron de la firme de véhicules électriques Tesla et de la société de technologie spatiale SpaceX, a beau être un entrepreneur à succès, sa gestion n’en reste pas moins polémique.

Réelle intention ou stratégie de com’ ?

Décrit comme « tyrannique », « usant » voire « cassant », il s’illustre depuis de nombreuses années par un management décrié. Il s’est ainsi montré à de nombreuses reprises, peu enclin au télétravail durant la pandémie du Covid. Ses méthodes ont depuis rebuté plus d’un et pas seulement à Twitter qu’il entend sauver de « la banqueroute ».

Outre Katie Burke, la cheffe du concepteur de logiciels de recrutement CoderPad, Amanda Richardson s’est également fendue d’un message en guise d’appel de pied à l’endroit des employés du réseau social à l’oiseau bleu. « Chez CoderPad, nous pensons que vos compétences disent tout », a-t-elle notamment indiqué.

Reste à savoir si cette tendance à la convoitise repérée par Reuters ne participe pas d’une simple opération de communication. L’histoire ne dit pas (encore ?) en tout cas si les embauches ont effectivement eu lieu.

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