Le 29 novembre 2012, des dizaines de travailleurs de la restauration rapide se sont réunis dans le McDonald’s du centre de Manhattan pour exiger une meilleure rémunération. Leur manifestation a déclenché une vague massive de protestations pour un salaire minimum de 15 $. Depuis lors, les villes et les États du pays ont agi.
Désormais, le gouvernement fédéral, dirigé par le président Joe Biden, a commencé à envisager de rendre national le salaire minimum de 15 dollars. McDonald’s est l’un des plus grands employeurs de travailleurs à bas salaire au pays. Une nouvelle étude réalisée par les économistes Orley Ashenfelter et Štěpán Jurajda suggère que McDonald’s est l’endroit idéal pour tester les effets des augmentations du salaire minimum pour lesquelles les travailleurs se battent.
Ashenfelter est économiste à l’Université de Princeton et a passé quelques décennies à étudier McDonald’s. En 2012, il était président de l’American Economic Association, il a même consacré une partie de son grand discours présidentiel à l’entreprise de McDonald’s. Il considère McDonald’s comme une sorte de «laboratoire» naturel pour comparer et contraster différents marchés du travail. Pour cet économiste, chaque restaurant McDonald’s est à peu près le même ; les travailleurs ont des emplois presque identiques, quelle que soit la région du monde où ils se trouvent. La nourriture qu’ils préparent est généralement la même, et les restaurants McDonald’s sont pratiquement partout.
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